Politique
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La présidentielle au Gabon devrait se tenir entre août et septembre prochain. En prélude à cette élection la tension est palpable entre l'opposition et le pouvoir.
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Réagissant à une intervention du ministre gabonais de l'Intérieur qui donnait toute assurance à la réélection du président Ali Bongo lors des élections prochaines, l'opposition n'y est pas allée par quatre chemin. Les leaders de l'opposition y ont vu dans cette déclaration, une volonté manifeste de maintenir le président à la tête du pays; ce qui voudrait vraisemblablement dire que l'on avance vers des élections qui risquent de ne pas être transparentes.
Cependant, cette réaction de l'opposition ne serait qu'une manifestation de la crainte de la défaite, selon Alain Claude Bilié Bi Nze, le ministre gabonais de la communication et porte-parole du gouvernement. Il estime que "l’opposition en désespoir de cause, craignant la défaite, fait feu de tout bois et promet le chaos pour le pays".
"Une chose est certaine, elle rencontrera la force publique pour assurer la paix et la tranquillité. Force restera à la loi", a-t-il ajouté.
"Nous avons donc aujourd’hui une opposition déboussolée, désorientée et qui a peur d’aller aux élections car elle sait que les Gabonais ne leur font pas confiance, les Gabonais savent ce qu’ils sont et ils savent leur part de responsabilité dans la situation socioéconomique du pays"; a estimé Alain Claude Bilié Bi Nze.
Accusant les leaders de l'opposition de se verser dans les "on aurait entendu", le porte-parole du gouvernement a du mal à comprendre que ces derniers qui entendent diriger le Gabon de demain, "font de la rumeur, un projet politique pour semer la confusion dans l'esprit des populations".
Les Gabonais iront aux urnes entre aout et septembre prochain pour la présidentielle.
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