Sécurité
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Le parquet militaire burkinabè en charge du dossier du putsch manqué de septembre 2015, a donné des nouvelles des détenus dans cette affaire. Il a rassuré des conditions de sécurité et le bien-être des personnes détenues.
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Le Commissaire du Gouvernement près le Tribunal Militaire de Ouagadougou a informé des conditions de détentions des personnes interpellées dans le cadre de l’enquête sur le putsch manqué perpétrer par les éléments de l’ex-RSP. Il a rassuré que "les autorités et l’ensemble des acteurs travaillent au quotidien pour assurer la sécurité et le bien-être des personnes détenues".
Les détenus du coup d’État manqué sont consultés par "un médecin militaire et, au besoin, par d’autres spécialistes dans d’autres structures sanitaires"; indique un communiqué.
"Par ailleurs, chaque inculpé a, au cours de sa première comparution devant le juge d’instruction et conformément à la loi, reçu notification des chefs d’inculpation retenus à son encontre. Quant aux faits et actes reprochés, ils ne sauraient être divulgués en raison du principe sacré de la confidentialité de l’instruction. Au demeurant, les avocats désignés par les inculpés pour soigner leurs intérêts ont accès au dossier"; poursuit la même source.
Des détenus du putsch, les trois femmes cohabitent dans une même pièce dans le quartier réservé à ce genre et sont sous la garde et la surveillance d’un personnel pénitencier féminin qui vient d’être renforcé.
Rappelons que pour le compte de l’enquête sur le putsch de septembre 2015, plusieurs personnalités de l’ex-RSP séjournent à la Maca dont le principal accusé Gilbert Diendéré.
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