Sécurité
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Suite au drame survenu au Camp Guézo à Cotonou, le Chef d’État-major Général des Armées, Awal Bouko NahimiI a donné, jeudi 07 janvier 2016, des clarifications par rapport aux circonstances des faits.
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Tout serait parti d’une manifestation qualifiée de "rébellion" par le Chef d’État-major Général, qui a eu lieu en Côte d’Ivoire. Selon les clarifications du Général Bouko Nahimi, le Caporal Dangou fait partie des meneurs d’une manifestation qui s’est produite en Côte d’Ivoire où les soldats Béninois sont engagés. Cette manifestation a été organisée pour réclamer des primes; primes qui leur ont été payées à leur retour au pays après plusieurs démarches menées par le Ministre de la Défense. Après donc une enquête qui a été ouverte pour clarifier les faits et situer les responsabilités, il a été décidé de conduire en cellule le Caporal Dangou et quatre autres de ses frères en armes car considérés comme les meneurs.
Le disparu ne voulant pas obtempérer, a manifesté sa colère et a voulu quitter le camp. "Il vociférait, il tempêtait, il disait qu’il est prêt à tout, qu’il allait mettre le pays à feu et à sang", a déclaré Bouko Nahimi. Au moment où il a voulu sortir par la sortie Est du Camp, il a été touché dans ses parties vitales, d'après les explications de Nahimi. Le Caporal a donc rendu l’âme sur place et un des gendarmes qui le poursuivait a été gravement blessé et conduit à l’Hôpital d’instruction des armées.
Pour rappel, le drame s’est produit à Cotonou dans l’après midi du mercredi 06 janvier 2016. Le caporal nommé Mohamed Dangou a été abattu par ses frères d’armes au camp militaire Ghézo en plein centre ville de Cotonou. Mohamed Dangou est un de ces soldats ayant participé aux opérations de maintien de paix en Côte d’Ivoire sous couvert de l’Organisation des Nations Unies Onu. La victime fait donc partie des soldats qui ont manifesté en Côte d’Ivoire pour le paiement de leur prime.
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