Politique
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Après leur avocat qui s’est dit en fin de semaine dernière satisfait par la décision de l’Union européenne d’annuler un accord agricole la liant au Maroc depuis 2012, c’est au tour du président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et Secrétaire général du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz, en visite hier dimanche en Algérie de constater l’isolement du Royaume chérifien.
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Mohamed Abdelaziz qui s’est vu décerner le prix annuel en reconnaissance à son combat et son militantisme pour la libération du Sahara Occidental occupé et le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, par la Commission nationale consultative de la promotion et de la protection des droits de l’Homme (CNCPPDH), a interprète cette décision d’annulation par le fait que le Maroc soit "de plus en plus isolé sur la scène internationale". "Nous avons aperçu un isolement croissant du Maroc notamment après le briefing de M. Ross devant le Conseil de sécurité concernant sa dernière tournée dans la région", a-t-il également souligné.
Aussi, a déclaré M. Abdelaziz, "c’est illégal, inacceptable et contraire à la légitimité internationale", la décision du Maroc d’interdire à l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU, Christopher Ross, de se rendre dans les territoires sahraouis occupés dans le cadre de sa mission.
Mais la question est de savoir si cette interdiction résistera également à la visite du Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, dans la région, au mois de janvier 2016. En attendant de statuer dessus, il est à noter tout comme Mohamed Abdelaziz que "la visite de M. Ban illustre la pression internationale qui s’exerce actuellement sur le Maroc, comme elle constituera une continuité des actions menées dans le cadre de la légalité internationale".
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