Société
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Jusqu’où iront l’Algérie et le Maroc dans les escalades verbales sur le dossier du Sahara Occidental ? C’est une question à 1000 points à laquelle aucune réponse n'est disponible. Cependant, les joutes verbales se poursuivent entre les deux pays.
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Il y a un mois le Roi du Maroc, Mohamed VI accusait à nouveau l’Algérie d’être à l’initiative d’une "croisade militaire et diplomatique contre le Maroc". C’est au tour du ministre algérien des Affaires étrangères, après multiples réflexions de répondre au Roi du Maroc. Dans un entretien accordé à nos confrères du Quotidien français "L’Opinion", M. Lamamra, passant à la loupe le discours de Mohamed VI, trouve que ces accusations portées contre l’Algérie ne sont que de "regrettables illustrations" du "pari du Maroc sur le pire".
Déjà farouchement opposé à toute annexion du Sahara Occidental par le Maroc, le ministre algérien a émis une nouvelle fois de souhait que ‘‘soit pris au sérieux’’ le mandat de médiation dont dispose les Nations unies et qu’enfin, l’on engage de sérieuses négociations entre le Maroc et le Front Polisario. Il a fait au passage allusion à l’appel du Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, qui, depuis New York à l’ouverture dans les prochains mois de "véritables négociations entre les deux parties". Finalité de telles négociations souhaitées par le Secrétaire général de l’ONU, "aboutir à l’autodétermination du peuple sahraoui", au travers d’un référendum.
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