Diplomatie
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Informer l’opinion publique sur les dispositions prises par le Bénin pour se conformer aux exigences de l’Organisation de l’aviation civile internationale en ce qui concerne les passeports diplomatiques et de service biométriques. C’est l’objet d’une conférence de presse tenue ce jeudi 26 novembre 2015 par le ministre des Affaires étrangères Saliou Akadiri.
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Le ministre en charge des Affaires étrangères, a indiqué qu’en attendant d’être en conformité avec ce que souhaite l’OACI, le Bénin délivre déjà des passeports diplomatiques et de service numérisés portant le code MRZ, des photos scannées, avec des mentions écrites à la machine. Le ministre des Affaires étrangères, Saliou Akadiri, a rappelé que le passeport diplomatique et de service biométrique est un document de voyage qui permet de circuler librement dans un pays et à l’extérieur. Jusque-là, les mentions qu’il comporte sont écrites à la main. Selon les recommandations de l’OACI, les pays ont jusqu’en 2018 pour se conformer.
Au Bénin, le gouvernement à travers le ministère en charge des Affaires étrangères a engagé des discussions et signé un contrat avec une imprimerie de la France pour la réalisation du document. Saliou Akadiri a affirmé que dans le dit contrat, il est prévu que le document soit prêt dans les trois ou six mois maximum, mais à la condition que chaque partie respecte ses engagements. Au nombre de ceux-ci, il y a le paiement dès la signature du contrat des 30% du coût de confection des passeports commandés. Malheureusement, dira-t-il, il y a eu des dysfonctionnements et le Bénin a connu un retard dans le respect dudit engagement. Donc le délai n’a pu être respecté par la faute du Bénin.
Le ministère en charge des Affaires étrangères est chargé d’établir des passeports diplomatiques et de service pour une certaine catégorie de personnes. Les détenteurs de passeports diplomatiques et de service actuels peuvent voyager à condition que le pays d’accueil n’exige pas le passeport biométrique. Pour ne pas les exposer, certains pays autorisent le passeport diplomatique et celui de service numérisé, car c’est la traçabilité qui est recherché.
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