Société
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Presque 72 heures après l’attentat de Tunis, les autorités tunisiennes continuent de multiplier les mesures d’urgence. Ainsi, après l’état d’urgence pour 30 jours, la fermeture des frontières terrestres avec la Libye pour 15 jours, c’est le tour de l’assignation à résidence des Tunisiens revenus des zones de conflit.
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"Il y a des mesures au niveau local (…) que nous avons commencé à prendre. Parmi elles, des mesures très importantes concernent l’assignation à résidence des personnes revenant des foyers de conflit’’, c’est ce qu’a indiqué hier jeudi le ministre de l’Intérieur, Najem Gharsalli, en marge d’une réunion au Parlement tunisien. Il a expliqué une telle mesure comme n’allant pas dans le sens d’une vengeance contre ces derniers mais plutôt qu’elle facilite ‘‘l’identification des mouvements de ces éléments, surtout que leurs mouvements peuvent constituer un danger pour la sécurité publique’’.
Aussi ajoute M. Gharsalli, cette sorte de cantonnement permet ‘‘de garder (ces personnes) là où elles sont et de mener des opérations de sécurité, de parvenir à arrêter tout élément pouvant être impliqué dans une opération terroriste’’.
En tout cas, ce sont là des mesures jugées par certains tunisiens et non pas des moindres de ‘‘superficielles’’, allant jusqu’à réclamer ‘‘une stratégie antiterroriste globale’’. Pour rappel, cette attaque sur un bus transportant des éléments de la garde présidentielle a fait 13 morts dont le Kamikaze et a été revendiquée par l’organisation terroriste Etat Islamique.
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