Politique
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À peine la première réunion des adhérents à l’initiative du Secrétaire général du FLN de constituer une alliance présidentielle plus forte pour soutenir le président Bouteflika est annoncée pour se tenir samedi prochain au siège du parti au pouvoir que les voix ont à nouveau commencé par se retentir.
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Après avoir décliné l’invitation à rejoindre ce nouveau front en gestation, le président du parti Liberté et Justice, Mohamed Saïd Belaïd, a dénoncé une telle initiative qu’il juge comme allant en contradiction avec le programme de son parti.
Dans son courrier réponse à l’invitation d’Amar Saâdani, M. Belaïd a indiqué ne voir ‘‘aucun intérêt de discuter de cette initiative, avec sa formule actuelle’’, dans la mesure où le programme décliné par son parti lors de son congrès constitutif, porte sur un ‘‘changement pacifique, graduel, du système politique actuel, imposé par le degré de conscience de la société’’.
Ainsi, trouve-t-il que le programme de son parti qui se donne pour mission d’offrir à l’Algérie et à ‘‘la révolution de novembre un nouveau souffle qui aille avec les exigences actuelles’’ est dans un sens diamétralement opposé à cette initiative politique du FLN qui n’entend que ‘‘consacrer le système politique actuel et le soutenir de façon à ce qu’il se renferme sur lui-même’’.
A tout prendre, Mohamed Saïd Belaïd fait ressortir que ‘‘l’initiative du FLN vise à faire gagner du temps au régime actuel’’ en moulant les partis politiques qui y adhèrent dans un dialogue dont il a déjà prévu les résultats.
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