Politique
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‘‘Œil pour œil, dent pour dent’’, c’est bien la loi du talion que les députés du PT (Parti des Travailleurs) et FFS (Front des Forces Sociales) vis-à-vis du ministre algérien des Finances, Abderrahmane Benkhalfa. Ce dernier, pour avoir refusé d’écouter les interventions des chefs du groupe parlementaire de ces deux formations politiques à l’Assemblée populaire nationale, a provoqué un crash qui s’est traduit par le refus à leur tour des députés de ces partis politiques de suivre dans l’après-midi, ses réponses aux questions qui lui sont posées.
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Les députés du PT et du FFS se sont tout simplement retirés pour sanctionner dit-on l’écart de ce ministre au portefeuille de souveraineté.
‘‘En guise de protestation contre le comportement du ministre des Finances qui a refusé d’écouter, ce matin, les interventions de certains chefs de groupes parlementaires, dont celui du FFS, les députés du FFS ont quitté la plénière pour ne pas écouter l’intervention d’un ministre hautain et irrespectueux!’’, c’est le message fort envoyé par ces députés à l’endroit du membre du gouvernement, par le biais d’une déclaration du chef de leur groupe parlementaire.
Il faut dire que le clash d’hier n’est que la suite logique des vives critiques formulées ces trois derniers jours par les députés par rapport au projet de loi des Finances 2016 et à l’action gouvernementale. Ainsi par exemple, le chef du groupe parlementaire du FFS, Chafaâ Bouaïche, n’a aucunement été d’accord sur le fait que le citoyen lambda paye le prix de la mauvaise gestion économique du gouvernement. Aussi, a-t-il exigé un bilan exhaustif de l’action du gouvernement sur le plan économique et sur les données exactes des transferts illicites de devises à l’étranger.
Dans le même sens que ces députés du PT et du FFS, ceux du MSP et de l’Alliance verte sont allés jusqu’à réclamer la tête du gouvernement. Toutes ces critiques présages d’ores et déjà du vote défavorable que pourrait faire ces députés lors de la séance du 1er décembre prochain.
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