Politique
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Pour le compte de l’élection présidentielle et législative, les détenus ont leur mot à dire. Pour une première, les pensionnaires burkinabés exerceront leur droit de vote.
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Dans l’élection de ses futurs dirigeants, le Burkina Faso semble avoir besoin de tous ses fils et filles. Pour une première fois de son histoire, les détenus de tous les centres de détention du pays prendront part, aux scrutins du 29 novembre prochain. "Toutes les dispositions sont en train d’être prises pour faciliter une participation effective des détenus (déjà jugés ou sous mandat de dépôt) aux élections couplées du 29 novembre 2015", a assuré Ibrahima Banazaro, responsable de la maison d’arrêt et de correction de Kongoussi (115 Km au nord d’Ouagadougou).
Sont concernés par cette mesure, tous les prisonniers qui n’ont pas été déchu de leurs droits civiques. Donc, " tout prisonnier de Kongoussi qui n’est pas déchu de ses droits civiques devrait pouvoir voter", selon M. Banazaro.
Les responsables de la maison d’arrêt et de correction de Kongoussi ont indiqué être à l’œuvre pour une participation effective des détenus aux élections couplées du 29 novembre 2015.
Pour ce fait, une réunion a eu lieu hier mercredi au haut-commissariat du Bam, pour discuter des dispositions pratiques à prendre en la matière, puisque les " détenus ne peuvent pas aller faire un rang pour voter comme les citoyens ordinaires ". Cette rencontre entre les différents acteurs a permis de s’accorder sur " certains paramètres pour faciliter leur participation ".
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