Société
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La première tournée africaine du Pape François démarre ce mercredi par le Kenya. Elle se poursuivra par l’Ouganda puis par la Centrafrique où elle s’achèvera les 29 et 30 novembre prochains. Une tournée qui sera placée sous haute surveillance sécuritaire.
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"Karibu papa Francis", "Bienvenue pape François", ce sont les messages de bienvenus qu’on peut déjà lire sur d’immenses pancartes à Nairobi depuis quelques jours. Le souverain pontife est attendu dans la capitale kenyane ce mercredi dans l’après-midi où des milliers de fidèles l’accueilleront. Un dispositif sécuritaire à la hauteur de l’évènement a été mis en place. Près de 10000 policiers ont été déployés à Nairobi.
Après le Kenya, François 1er se rendra en Ouganda où, il est tout aussi attendu par les fidèles chrétiens. Cependant, c’est l’étape centrafricaine et la dernière de cette tournée qui retient l’attention. En raison des violences inter-communautaires qui ont cours dans le pays, la visite du pape est jugée à haut risque. Les services de sécurité français ont, à travers un communiqué, déconseillé cette ultime étape en Centrafrique prévue les 29 et 30 novembre. Les mesures sécuritaires ont été renforcées dans la crainte d’attaque notamment des foules. Mais visiblement le souverain ne renoncera pas à cette visite pendant laquelle, il veut faire passer un message d’espoir et d’unité auprès du peuple centrafricain.
Cette tournée africaine du pape François est en effet placée sous le signe de la justice sociale, de la protection de l’environnement, de la paix et du dialogue interreligieux. Il prononcera dans cette optique, 19 discours dans le trois capitales devant des dizaines de milliers de fidèles de ces pays, mais aussi des pays voisins.
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