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Cameroun Renouvellement des instances du parti de Paul Biya: guerre des clans et bagarres au menu


Politique

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Il est clair que la succession de Paul Biya à la tête du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) ne sera pas des plus faciles. Depuis quelques semaines, on en est qu’au renouvellement des instances des instances du parti au pouvoir et déjà, c’est à une guerre sans merci que se livrent les divers clans qui gravitent autour du Chef de l’État.

Le RDPC, parti au pouvoir au Cameroun depuis un peu plus de 30 ans, renouvelle les instances de son organigramme. Des élections internes qui devraient se poursuivre jusqu’au 15 décembre prochain. En lieu et place des résultats de ces élections, c’est plutôt au chronique des dissensions internes qui ont cours au sein du parti au pouvoir, que les Camerounais ont droit.

Visiblement le message du secrétaire général du comité central du parti est tombé dans des oreilles de sourds. Ce dernier, Jean Nkuete, invitait les membres du RDPC, chargés de superviser ces élections, à la "discipline". Ces derniers déployés dans l’ensemble du pays, devaient susciter le respect et la confiance des militants, en ayant des attitudes et des comportements irréprochables sur le terrain.

De toute évidence, au regard des scènes auxquelles on a assisté ces dernières semaines, la volonté de bien se positionner ou de positionner ses poulains aux premières loges des instances du parti, a pris le dessus. En ligne de mire, la succession de Paul Biya, qui a 82 ans dont 33 ans, passés à la tête du pays, tend vers la sortie.

Aussi dès le démarrage, de ces élections, c’est à des affrontements entre militants et cadres du parti, qu’on a assisté. Hier mardi encore, des militants du Rdpc à Yaoundé II, qui protestaient contre l’éviction de leur poulain, ont donné cours à leur colère, en vandalisant les alentours d’une église.

Les rixes entre membres des clans sont quotidiennes et n’augurent pas d’une succession facile au plus haut sommet de l’appareil du Rdpc. Paul Biya n'a pourtant pas toujours dit son dernier mot. Il aura 85 ans en 2018 lors de la prochaine présidentielle et il n'est pas exclut qu'il se représente.

L'AUTEUR
Waliyullah T.


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