Sécurité
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Les remue-ménages de ces derniers mois effectués par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à la tête des services de renseignements algériens et les services de sécurité ont fait l’objet de plusieurs supputations. Le plus criard de ces évictions en cascade a été celle d’il y a près d’un mois du général Toufik, mis à la retraite et remplacé à pied levé.
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Après avoir laissé libre cours aux analyses, la présidence de la République au travers d’un communiqué a décidé d’apporter des explications sur les changements opérés au sein du Département de renseignement et de sécurité (DRS). Il est indiqué dans ce communiqué que ces changements s’inscrivent dans l’optique d’un renouvellement de l’ ‘‘architecture en place depuis un quart de siècle’’. Plaçant ces changements sous le sceau d’une concertation et non une œuvre personnelle du chef de l’Etat. La présidence de la République algérienne a aussi indiqué qu’ils visent à ‘‘renforcer la capacité et l’efficacité des services de renseignements du pays, et de les adapter aussi aux mutations politiques nationales’’.
Si de par leurs commentaires dans les médias, les acteurs de la classe politique algérienne ont vu ces changements d’un mauvais œil, le Palais d’El-Mouradia y voit derrière des pas importants vers la sauvegarde des droits de l’Homme, puisque portant sur des services chargés de la préservation de la sécurité.
Et enfin pour ce qui est des réorganisations entamées et des changements réalisés à la tête du DRS elles ont permis à ce dernier de concourir ‘‘avec abnégation à la sauvegarde de l’Etat’’ et ‘‘assumer des missions d’intérêt national majeur et recèle des ressources humaines aux compétences avérées’’.
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