Justice
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Les accusations de corruption fusaient depuis déjà quelques jours à la suite des élections des membres de la Chambre des Conseillers municipaux ou encore appelée deuxième chambre.
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Mais depuis hier mercredi, ce qui était une sorte de rumeur est devenu clameur. Par le biais d’un communiqué, la Commission gouvernementale en charge du suivi de ces élections des membres de cette Chambre des conseillers qui aurait été remportée par l’opposition, a indiqué avoir engagé des poursuites judiciaires contre au moins 26 personnes parmi lesquels, 14 ont pu être candidats et que 10 ont pu remporter un siège.
Il est reproché à ces personnes, si on s’en tient à un précédent communiqué de la Commission gouvernementale de suivi des élections, sont soupçonnés d’avoir utilisé de l’argent pour acheter les voix des électeurs, durant l'élection des membres de la chambre des conseillers. Sur la liste de ces personnes dont le parti auquel elles sont attachées n’a pas été révélé, on y retrouve au moins certains venus des communes de Casablanca, Laâyoune, Rabat, Nador, Settat, El Jadida, Agadir, Al Hoceima, Tanger et Fès.
Pour ces élections des membres de la Chambre des Conseillers, il est à noter que l’opposition a une nouvelle fois posé son empreinte en dominant la configuration de cette chambre des Conseillers. Sur les 120 sièges, 55 sont tombés dans l’escarcelle de l’opposition contre seulement 32 aux partis de majorité gouvernementale.
En terme de face-à-face direct, il est à noter que le PAM (Parti Modernité et Authenticité) qui fait la fronde contre le PJD au pouvoir s’en est sorti avec 23 sièges contre seulement 12 pour le parti du chef du gouvernement, Benkirane crédité seulement de 12 sièges.
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