Société
|
|
La lutte contre les passeurs de voyageurs clandestins dans la Méditerranée aborde à compter de ce jour une nouvelle phase ; une phase qui voit l’entrée en jeu de six navires membres de l’opération ‘‘EU Navfor Med’’. Ces derniers, à en croire nos confrères du journal français Le Monde, auront à intervenir dans les eaux internationales. Ainsi, ces bâtiments de guerre européens sont autorisés désormais à opérer strictement dans ces eaux internationales contre les passeurs, et s’abstenir de rentrer dans les eaux territoriales libyennes.
|
Outre ces six navires, il est également attendu d’ici la fin du mois d’octobre en cours une contribution de trois autres bâtiments slovène, britannique et belge, pour compléter le dispositif de l’opération ‘‘EU Navfor Med’’ qui a également à sa disposition, quatre avions, et mille trois cent dix-huit militaires.
Toutes ces dispositions de l’Union européenne viennent seulement mettre en action la décision d’un recours à la force contre les passeurs opérant à partir de la Libye, approuvée à la mi-septembre par les pays de cet espace européen, destination principale des immigrés clandestins.
Avec cette entrée en vigueur de la deuxième phase de son opération contre les passeurs, les individus tentés par le passage des clandestins vers l’Europe ne sera plus désormais sans réaction comme ce fut le cas ces dernières semaines de la part de l’‘‘EU Navfor Med’’ qui avait identifié 20 bateaux ‘‘d’escorte’’ (dix-sept libyens et trois égyptiens).
Pour rappel, d’après l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), pas moins de 400.000 migrants ont effectué la traversée de la Méditerranée depuis janvier 2015 alors qu’environ 2000 malchanceux y ont laissé leur vie ou encore sont carrément portés disparus.
|
|