Société
|
|
Alors qu’en 2013, le groupe de sidérurgie français avait seulement cédé le contrôle du complexe sidérurgique d’El Hadjar (encore appelé ArcelorMittal Algérie) et en 2014, celui de la mine d’ArcelorMittal Tébessa à l’État algérien, ce dernier a décidé cette année 2015 de céder également sa participation majoritaire dans son usine de ArcelorMittal Algérie Pipes & Tubes d'acier (70%) et aussi les 49 % de parts qu’il continue jusqu’alors de détenir dans le complexe sidérurgique d'El Hadjar et dans les deux mines de Tébessa, en Algérie. C’est l’annonce qui a été faite aujourd’hui par le groupe sidérurgique ArcelorMittal qui signe ainsi sa sortie presque totale.
|
Il s’agit en fait d’un divorce qui intervient après l’accession au contrôle des actifs de ces entreprises, par ArcelorMittal en 2001. Contrairement à la cession des contrôle, le numéro un mondial de l’exploitation sidérurgique et minière, n’aura finalement qu’un rôle d’assistance technique à assurer pour ‘‘réussir le plan de développement du complexe d’El Hadjar’’.
evioquant cette cession de contrôle à l’État algérien, le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalam Bouchouareb, cité dans le communiqué diffusé par ArcelorMittal, a laissé entendre que ‘‘cet accord permettra à la partie algérienne d’avoir le contrôle total des trois sociétés ArcelorMittal Algérie, ArcelorMittal Pipes & Tubes Algérie et ArcelorMittal Tébessa dans ce qui facilitera la prise de décision et la mobilisation des moyens notamment financiers pour assurer le succès de l’opération de revamping des installations industrielles et leur redémarrage dans de bonnes conditions. Cet accord permettra également de stabiliser le climat social au niveau des trois sociétés, pour améliorer leur rentabilité et préserver les emplois’’.
Si le coût de cette cession de contrôle n’est pas communiqué, il est à noter néanmoins que la relève sera donc prise par le nouveau groupe industriel public algérien Industries métallurgiques et sidérurgiques (Imetal).
|
|