Société
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C’est la proposition faite ce lundi par un élu de la Majorité présidentielle à l’Assemblée nationale gabonaise. Pour Guy Christian Mavioga, le rétablissement de la peine de mort, pourrait contribuer à faire reculer les crimes rituels qui prennent des proportions inquiétantes dans le pays.
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Guy Christian Mavioga, porte-parole de la Majorité présidentielle et par ailleurs président du Bloc Démocratique Chrétien (BDC), a fait une sortie médiatique lundi 5 octobre. Une conférence de presse qui fait suite à la découverte quelques jours plus tôt du corps décapité d’une jeune femme.
"Je pense que le retour à la peine capitale peut d'une manière forte décourager les adeptes de ces crimes crapuleux qui ternissent l'image de notre beau et bon pays le Gabon"; a indiqué le leader politique.
Sauf que la peine de mort a été abolie il y a 5 ans au Gabon et de ce fait, Guy Christian Mavioga souhaite que "l’État revisite la loi relative à l'abolition de la peine de mort, promulguée en 2010". Cette loi prévoit que la peine capitale ou de mort soit remplacée par la réclusion à perpétuité avec possibilité de libération conditionnelle après que le détenu ait passé au moins 30 ans en prison. Pour le porte-parole de la Majorité présidentielle, cette loi est discriminatoire car les auteurs de crimes rituels ne doivent pas être logés à la même enseigne que les autres prisonniers. Ils déplorent le fait que les ces détenus qu’il qualifie "d’inhumains" soient logés, nourris et soignés avec l'argent du contribuable et de surcroit puissent avoir la possibilité d’être libérés s’ils se comportent bien en prison.
Le président du BDC veut donc que les auteurs de crimes rituels passent au peloton d’exécution pour dissuader la récidive.
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