Justice
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Le chef du putsch perpétré par les éléments de l'ex-RSP le mois dernier, le général Gilbert Diendéré et Djibril Bassolé, ancien diplomate sous le régime Compaoré ont été inculpés pour "attentat à la sûreté de l'état" et "assassinat".
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La procédure judiciaire ouverte à la suite du putsch qui a secoué le Burkina Faso durant une dizaine de jours "avance" comme l’avait assuré le président de transition Michel Kafando. Quelques jours après leurs arrestations, le général Gilbert Diendéré et l’ancien diplomate et ex-candidat à la présidentielle burkinabè Djibril Bassolé, ont été officiellement inculpés ce mardi.
Au total 11 chefs d’accusation pèsent contre ces deux militaires proches du président déchu Blaise Compaoré. Ils sont accusés entre autres d' "attentat à la sûreté de l’État", "collusion avec des forces étrangères pour déstabiliser la sécurité intérieure", "meurtre", "coups et blessures volontaires", "destruction volontaire de biens".
Djibril Bassolé, figure du régime Compaoré a été arrêté le 29 septembre, pour son présumé implication dans le coup d’État du 17 septembre dernier; rôle que l’homme a nié, dénonçant un "acharnement politique".
Quant au général Diendéré, meneur du putsch, il s’était rendu de lui-même à la justice le 1er octobre, après s’être réfugié pendant deux jours chez le Nonce apostolique à Ouagadougou.
Ces inculpés devront désormais fait face à un procès devant un tribunal militaire.
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