Politique
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A quelques jours de la présidentielle guinéenne, l'opposition demande un report d'une semaine. Ayant décelé des "anomalies" disent-ils dans le processus électoral, sept partis d'opposition notamment l'UFDG estiment qu'un report est opportun.
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La répartition des circonscriptions électorales est "illégale" selon l'Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) qui est le principal parti de l'opposition. Pour cette formation politique, cette anomalie serait favorable au parti du président sortant Alpha Condé.
Par conséquent, "nous demandons le report de la date de l'élection présidentielle pour essayer de corriger le maximum d'imperfections constatées dans les opérations électorales", a indiqué Aliou Condé, secrétaire général de l'UFDG.
Par ailleurs, il a également signalé des entorses au niveau des listes d'électeurs qualifiant d'anarchique la délivrance des cartes d'électeurs dont la CENI a la charge.
"Pour le moment, nous n'avons aucune information crédible par rapport aux électeurs et leurs bureaux de vote", a déploré Aliou Condé.
Plusieurs partis de l'opposition ont dénoncé un processus électoral guinéen qui ne garantit pas une élection crédibles et transparente. Raison pour laquelle, cette fois-ci, ils demandent un report d'une semaine afin de corriger les anomalies.
Cependant, la CENI s'est déclarée prête pour les élections et cette demande risque de tomber dans des oreilles de sourds à 4 jours du scrutin.
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