Politique
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Photo Bassératou Kindo
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L’armée restée fidèle au gouvernement de transition fait route ce lundi vers la capitale du Burkina Faso, en vue de désarmer le régiment de sécurité présidentiel (RSP).
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Le président du Conseil Nationale de la Démocratie (CND), institution au pouvoir depuis jeudi dernier avait pourtant assuré de l’adhésion de toute l’armée burkinabé au coup d’État perpétré. Mais les évènements en cours semblent lui donner tort.
Selon des informations, trois colonnes, d’unités loyales au régime de transition provenant de l’ouest du pays (Dédougou et Bobo Dioulasso), de l’est (Kaya et Fada N’Gourma) et du nord (Ouahigouya), font route vers la capital.
Ces unités ne soutiendraient pas le coup d’État du 17 septembre perpétré par l’une des unités d’élite de l’armée, le RSP.
Les chefs de corps des Forces armées nationales, dans un communiqué, demandent aux membres du Régiment de sécurité présidentiel de "déposer les armes et de rejoindre le camp Sangoulé Lamizana ".
Ils ont assuré aussi qu’eux et leurs familles seront " sécurisés".
Les institutions du Burkina Faso ont été dissoutes par le Général Gilbert Diendere à la suite d’un coup d’État proclamé le jeudi dernier. Un projet d’accord politique sous l’égide d’une médiation de la CEDEAO a été rendu public hier dimanche en vue d’un retour à la paix dans le pays.
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