Société
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Le Mouvement pour la Réhabilitation de l’Image du Bénin (Marib) a organisé ce vendredi 14 Aout 2015 à Cotonou, une messe d’action de grâce en l’église catholique Notre Dame de la ville en guise de protestation contre la décision Dcc 15-156 de la Cour constitutionnelle. Cette décision concerne l'âge des candidats à la présidentielle.
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Des membres de la société civile regroupés au sein Mouvement pour la Réhabilitation de l’Image du Bénin (Marib) avec à sa tête, le syndicaliste Jacques Ayadji ont organisé une messe d’action de grâce ce vendredi 14 Aout 2015 à la cathédrale Notre Dame des apôtres à Cotonou. L’objectif est d’implorer la clémence divine afin qu’elle les sept sages de la Cour Constitutionnelle qui ont rendu une Décision que les organisateurs qualifient de " Décision suicidaire pour la démocratie béninoise".
Durant de cette messe, le célébrant Donatien Amédée a convié les hommes politiques du Bénin à la préservation de la patrie à l’image de Saint Maximiliein. Le cas du feu monseigneur Isidore de Souza qui motive d’ailleurs cette célébration a été largement rappelé.
Ont pris part à cette messe plusieurs personnalités dont le professeur Maurice Ahanhanzo Glèlè, un acteur vivant de l’élaboration de la constitution béninoise. "....C'est moi qui ai présidé la Commission qui a rédigé la Constitution. Cette phrase de l'article 44, c'est moi qui l'ai mis. Je ne sais pas pourquoi Holo a fait ça. Il s'est trompé", a dit le professeur Maurice Ahanhanzo Glèlè. Il y avait aussi l’ancien ministre de la justice Abraham Zinzindohoue.
Abraham Zinzindohoué fera quant à lui savoir que "Théodore holo peut toujours corriger cette erreur". Il est à noter que la procession qui devrait précéder cette messe a été empêchée par les forces de l’ordre qui y ont donnée une fin de non recevoir. Selon des sources proches du syndicaliste Jacques Ayadji, la police a estimé qu’il y a une incompatibilité entre la procession et la messe qui devrait suivre cette dernière.
Il convient d’indiquer que si la procession n’a pas été autorisée, la messe pour "la sauvegarde de l’héritage de la paix nationale", n’a pas été interdite.
La cour constitutionnelle reviendra-t-elle sur sa décision? Affaire à suivre.
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