Sécurité
|
|
Depuis l’attaque terroriste de Sousse le 26 juin dernier, les autorités britanniques dont les populations avaient payé le plus lourd tribu, avec 30 morts sur les 36 occasionnés, avaient appelé leurs ressortissants à quitter le pays et interdit à ceux qui n’y sont pas encore de ne pas s’y rendre.
|
Si au niveau des autorités britanniques, cette décision n’est pas directement le fruit de cet attentat terroriste commis par un jeune étudiant tunisien abattu finalement par la police du pays, des sources sécuritaires tunisiennes font savoir que cette décision est plus liée à un autre incident. On évoque certains manquements au cours d’un contrôle à l’improviste qui a été fait à l’aéroport de Tunis-Carthage.
Pour évaluer les risques d’attentat en Tunisie, et ceci malgré les mesures criées par les autorités comme ayant été prises, le Foreign Office, l’équivalent du ministère des Affaires étrangères, aurait envoyé une enquêtrice sur place à Tunis. Quelle ne sera la surprise de cette dernière que son arme de service, dissimulée dans sa valise ne soit détectée par quelque contrôle de police ni de la douane au niveau de cet aéroport de Tunis-Carthage, qui se veut une porte d’entrée importante sur le territoire de ce pays, pourtant dans la ligne de mire des terroristes.
C’est donc cet incident qui a amené l’enquêtrice à saisir rapidement sa hiérarchie afin que l’alerte soit déclenchée pour éviter que la Grande Bretagne ne soit à nouveau meurtie dans des attaques terroristes qui pourraient subvenir sur le territoire tunisien.
|
|