Humanitaire
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Sale temps hier mardi pour le bateau qui transportait l'ex-président tunisien Moncef Marzouki et la députée européenne Ana Miranda. La flottille Marianne qui transportait les deux personnalités voulait briser le blocus israélien sur Gaza quand elle a été appréhendée par les forces de la marine israélienne.
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Rapportant la nouvelle de cette interpellation suivie d’expulsion, une porte-parole de l’Autorité israélienne de l’immigration, a indiqué que ‘‘l’ancien président tunisien Moncef Marzouki et la députée espagnole [Ana Miranda] se sont envolés dans la matinée.
Quatorze autres personnes sont en cours d’expulsion’’. Quand à ce chalutier qui les transportait, d’après la même source, il a été escorté vers le port israélien d’Ashdod, au nord de l’enclave palestinienne. Tout le contraire pour les trois autres navires de la ‘‘Flottille de la liberté III’’, qui pour leur part ont été renvoyés vers des ports grecs.
Outre les deux personnalités précitées qui étaient à bord de la Marianne au moment de son arraisonnement, l’on évoque aussi la présence de deux Israéliens, à savoir le député arabe israélien Bassel Ghattas et un journaliste qui pour leur part ont été libérés avec seulement une possibilité de voir le député être entendu par une commission parlementaire. Il n’est pas exclu la possibilité de sanctions à prendre à son encontre.
Toutefois, l’on se réjouit de ce que ‘‘la Flottille de la liberté III a atteint son but principal : attirer l’attention locale et mondiale sur la crise humanitaire à Gaza, qui est le résultat du siège qu’Israël lui impose’’.
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