Sécurité
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L'opération de démobilisation, de désarmement et de réintégration (DDR) des ex-combattants ivoiriens en trois années d’activités à permis de collecter 37 942 armements dans le pays.
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L’Autorité de démobilisation, de désarmement et de réintégration (ADDR) des ex-combattants est presque au terme de sa mission. Ses activités prendront officiellement fin le 30 juin et selon un bilan de son Directeur général, Fidèle Sarassoro, 37 942 armements ont été assemblés en trois ans d'exercice.
D’après les chiffres annoncés par le Directeur général de l’ADDR, sur 74 028 ex-combattants inscrits dans la base de donnée de 2012, ce sont 57 791 qui ont été effectivement réintégrés ou en cours de l’être, soit 90% de la base de données réactualisée. S’agissant des 10 000 ex-combattants manquant à l’appel, "’indisponibilité’’ de ces derniers a été évoquée par le patron de l’ADDR, soit pour cause de décès, soit parce qu’ils ne sont plus intéressés par le processus DDR.
Le processus de désarmement a permis de récolter 12 474 fusils d’assaut (Kalachnikov) dont 76,6% fonctionnels, 9 695 grenades, 1051 roquettes, 2018 obus, 2 667 741 munitions de petit calibre, 12 492 armes marquées au niveau des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI). Soit un total de 37 942 armements collectés dont 2958 armements collectés par l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI).
En fin de mission, l’Autorité de démobilisation, de désarmement et de réintégration (ADDR) sera remplacée par une structure légère dénommée, la Cellule de coordination et de réintégration sociale (CCRS) placée sous la tutelle du Conseil national de sécurité (CNS).
L’indice de sécurité qui s’élevait à 3,2 pendant la circulation des armes en 2012, est passé à 1,18 en 2015.
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