Diplomatie
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La pilule a du mal à passer du côté rwandais. L’arrestation de son chef des services de Renseignements, Emmanuel Karenzi Karake, n’est pas du goût des autorités du pays. Elles ont fait part de leur désapprobation.
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Accusé de crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide Emmanuel Karenzi Karake a été arrêté par les services de sécurité britannique suite à un mandat d’arrêt émis par la justice espagnole.
Depuis on ne décolère au pays de Paul Kagamé. Si le président rwandais n’a pas réagi lui-même, son ministre des affaires étrangères s’en est chargé. Louise Mushikiwabo a posté sur son compte twitter "La solidarité occidentale pour avilir les Africains est inacceptable. C'est un scandale d'arrêter un responsable rwandais sur la base de la folie de pro-génocidaires".
Même son de cloche chez l’Ambassadeur rwandais au Royaume-Uni, où le Général Emmanuel Karenzi Karake, a été arrêté. "C’est exceptionnel qu’on nous dise qu’il a été arrêté pour crimes de guerre. Supposer qu’un seul de nos quarante leaders est coupable de crime de guerre est une insulte à notre conscience collective”, a indiqué William Nkurinziza.
En effet quarante autres officiers du Front Patriotique Rwandais sont sous le coup de mandats d’arrêts internationaux et risquent de se faire arrêter à tout moment.
Le Général Emmanuel Karenzi Karake, a déjà comparu devant la justice britannique et devrait être à nouveau entendu le jeudi prochain. Il est pour le moment maintenu en détention provisoire.
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