Justice
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Près d’une dizaine de personnes comparaissent devant les juridictions tanzaniennes pour avoir tranché la main à une femme albinos.
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Huit individus accusées d’avoir coupé la main d'une femme albinos, ont comparu jeudi devant un tribunal du sud de la Tanzanie.
La victime, Remi Luchoma, une dame de 30 ans et mère de quatre enfants, a été attaquée le 14 mai dernier dans le village de Mwamachoma, la province de Katavi, à l'ouest du pays. Les individus lui ont arraché le bras.
Selon le procureur Hongera Fimbo, la victime a survécu à sa blessure et continue de bénéficier de soins.
Les prévenus ont cependant plaidé non coupable dans les faits qui leurs sont reprochés. Les huit inculpés ont été renvoyés en détention provisoire jusqu'au 15 juillet, date de leur prochaine audience. Les autorités tanzaniennes mènent des actions pour faire cesser la traque des albinos dans le pays, à travers des mesures répressives contre les sorciers, féticheurs et guérisseurs traditionnels.
Des parties du corps des albinos sont revendus pour des pratiques occultes aux alentours de 600 dollars (530 euros). La vente de leurs corps entiers avoisine 75.000 dollars (66.150 euros), d'après des experts des Nations Unies.
Depuis 2000, plus de 76 albinos ont été tués dans le pays.
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