Politique
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Saïd Djinnit est désormais persona non grata pour l’opposition burundaise. Le remplacement du médiateur des Nations Unies dans la crise que traverse le pays est souhaité. Une lettre a été envoyée en ce sens au secrétaire général de l’ONU.
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Accusé de partialité, Saïd Djinnit, le médiateur de l’ONU dans la crise burundaise est invité à partir. C’est en tout cas le souhait de l’opposition burundaise qui dans une lettre adressée à Ban Ki Moon rejette sa médiation. L'opposition qui annonçait mercredi sa volonté de renouer le dialogue avec le parti au pouvoir ne veut néanmoins en aucun cas entendre parler de Saïd Djinnit.
Il est reproché à ce dernier d’avoir pris partie pour le parti au pouvoir lors des discussions du week-end dernier à Dar-es-Salam mais également lors du dialogue engagé sous l’égide de l’ONU entre la société civile, l’opposition et le parti au pouvoir. Il aurait en effet soutenu le principe d’un 3ème mandat de Pierre Nkurunziza contre lequel l’opposition et les populations burundaises s’opposent farouchement depuis plusieurs semaines.
Dans leur lettre, les partis d’opposition burundaise demande à Ban Ki-Moon de désigner un autre médiateur. Prévue pour se tenir ce vendredi 05 juin, les élections législatives et communales ont été reportées à une date ultérieure. La présidentielle quant à elle, fixée au 26 juin devrait également subir un report.
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