Politique
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Il ne reste plus que trois (3) membres sur les cinq (5) qui composent la Commission Electorale nationale indépendante (CENI) burundaise. Deux membres ont officialisé leur démission en adressant une lettre au président burundais Pierre Nkurunziza.
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Plus rien ne va au Burundi. Après que les chefs d’Etat de la région réunis à Dar-es-Salam aient demandé le report d’au moins six (6) semaines des élections prochaines, la réaction de la CENI était attendue. En lieu et place, c’est à une cascade de démission qu’on assiste. On le savait déjà, la vice-présidente de l’Institution, Spes Caritas Ndironkeye, s’est refugiée au Rwanda quelques jours plus tôt. Une nouvelle démission vient d’être enregistrée. Illuminata Ndabahagamye, commissaire chargée de l'Administration et des Finances a également rendu le tablier.
Deux lettres séparées ont été envoyés à cet effet à Pierre Nkurunziza le chef de l’Etat burundais. Spes Caritas Ndironkeye, désormais ex-vice-présidente de la Ceni et Illuminata Ndabahagamye, commissaire chargée de l'Administration et des Finances y officialise leur démission. Dans ces missives, les deux femmes évoquent la tension qui règne dans le pays et l’état sécuritaire qui ne sont pas de nature à permettre un bon déroulement des prochaines échéances. Tout comme, Spes Caritas Ndironkeye, Illuminata Ndabahagamye a également due fuir le pays avant d’envoyer sa lettre.
Pierre Nkurunziza qui a maintenu sa candidature et est déjà en campagne, parle de putsch et met en garde ses compatriotes contre toutes tentatives. Ces derniers n’en démordent pas et continuent de manifester contre un 3ème mandat du président sortant. Les manifestations se poursuivent à Bujumbura et dans d’autres villes du pays.
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