Politique
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Spes Caritas Ndironkeye n’est plus au Burundi. La vice-présidente de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a démissionné de son poste et a pris la fuite. Les élections législatives et communales prévues pour le 05 juin au Burundi viennent de recevoir un coup dur.
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Dans un contexte de forte contestation de la population, la vice-présidente de la Ceni a pris la poudre d’escampette. Selon des sources proches de l’institution, elle serait partie sans crier gare et serait déjà hors du pays. Aucune information n’a filtrée sur sa probable destination.
Son départ précipité rappelle celui du vice-président de la Cour Constitutionnelle burundaise, Sylvère Nimpagaritse, qui lui aussi avait dû prendre la fuite, se disant menacé pour n’avoir pas apposé sa signature sur l’arrêt autorisant Pierre Nkurunziza à briguer une troisième mandature.
De là à penser que Spes Caritas Ndironkeye aurait subi des pressions, il n’y a qu’un pas.
Les populations burundaises opposent une farouche résistance à un troisième mandat du président sortant Pierre Nkurunziza. Depuis le début des manifestations, une trentaine de personnes ont été tuées.
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