Société
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Human Right Watch et Amnesty International haussent la voix et réclament plus de justice autour de l'affaire du coup d’État manqué, notamment en matière de droit de l'homme.
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Lieu de détention secret
Depuis décembre 2014, des dizaines d'amis et de parents proches des personnes soupçonnées d'avoir de près ou de loin participé au putsch manqué sont détenus en secret. Cette situation est dénoncée par les deux ONG internationales qui lancent un appel à l'endroit des autorités gambiennes et plus particulièrement à celui du président Yaya Jammeh.
Par conséquent, Human Right Watch et Amnesty International demandent au gouvernement gambien de révéler les lieux de détention des personnes arrêtées. Par ailleurs, ces organisations demandent que ces personnes soient inculpées s'il y a des preuves suffisantes qui les accusent, au cas contraire, elles exigent leur libération immédiate.
Connu pour sa répression contre les médias, les ONG et l'opposition politique, le président gambien a échappé à un coup d’État en décembre 2014. S'en sont suivies des interpellations et arrestations tous azimuts. Jammeh dirige la Gambie d'une main de fer depuis 20 ans.
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