Société
|
|
Un des aspects de la révision de la loi budgétaire le jeudi 21 mai dernier est la hausse du Fonds National du Développement de la Presse et de l’Audiovisuel (FNDPA) ; elle est ainsi passée de 500 millions à 2 milliards de Francs Cfa. Aussi, ce Fonds sera-t-il de plus en plus ouvert à plusieurs secteurs de la presse.
|
Contrairement à l’ancienne loi dont le Fonds ne prenait en compte que la presse écrite et la presse en ligne, cette nouvelle loi englobe également les médias audio visuels (radio et TV) et les agences de presse.
D’une part, promouvoir et valoriser des métiers tels que l’édition, l’impression et la distribution des organes de la presse écrite ; et d’autre part, accompagner le développement et le fonctionnement des entreprises de communication. Tels sont les deux principaux objectifs assignés à cette nouvelle loi initiée par le journaliste et sénateur Ernest Ndassiguikoula. Il s’agit alors d’une loi qui vient compléter la loi portant création et organisation du Fonds National du Développement de la Presse et de l’Audiovisuel (FNDPA) déjà existante.
La présente majoration de ce Fonds s’explique, selon les observateurs, par le fait qu’avec les 500 millions alloués jusque-là, n’ont pas permis "d’atteindre les objectifs fixés, notamment le développement de la production au regard des couts élevés de production et d’exploitation ainsi que de distribution".
Cette aide sera approvisionnée de quatre différentes manières. D’abord, la subvention de l’État ; ensuite, une ristourne sur les produits de pénalités et amendes perçues par l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP) ; après, une ristourne sur les amendes et pénalités fiscales perçues par l’État ; et enfin une ristourne de 3% des communiqués, publicités, publi-reportages et annonces.
|
|