Politique
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Longtemps attendu par l’opinion marocaine, le remaniement gouvernemental est depuis le mercredi 20 mai dernier, une réalité. Le Roi Mohammed VI a nommé quatre (04) nouveaux ministres, au niveau des départements ministériels suivants : Urbanisme et Aménagement du territoire national, Éducation nationale et Formation professionnelle, Relations avec le Parlement et la Société civile, Déléguée auprès du ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation des cadres.
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Contrairement à l’attente des uns et des autres, il n’y a pas eu un gros chamboulement dans le gouvernement Benkirane III. Tout compte fait, c’est un remaniement provoqué par des polémiques autour des ministres relevant de deux partis, notamment le Mouvement Populaire (MP) et le Parti de la Justice et du Développement (PJD).
Driss Merroun prend le portefeuille de l'Urbanisme et de l'Aménagement du territoire national et Khalid Berjaoui a été nommé ministre délégué auprès du ministre de l'Education Nationale et de la Formation Professionnelle. Les deux, faut-il le rappeler du MP. De l’autre côté, notamment au sein du PJD, Abdelaziz El Omari et Jamila El Moussali sont respectivement nommés ministre chargé des Relations avec le Parlement et la Société civile et ministre déléguée auprès du ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation des cadres.
Rappelons que, Abdeladim El Guerrouj (membre du MP), ancien ministre délégué auprès du ministre de l'Education nationale et de la Formation professionnelle, a été démis de ses fonctions suite vraisemblablement à une affaire de chocolat. En effet, au mois de janvier 2014, le journal ‘‘Akhbar Al Yaoum’’ rapportait que, pour fêter la naissance du fils du ministre de tutelle, ce département avait commandé pour 33.735 dirhams de chocolat.
Les deux membres du PJD El Habib Choubani et Soumiya Benkhaldoun, respectivement anciens ministre chargé des Relations avec le Parlement et la Société civile et ministre déléguée auprès du ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Formation des cadres ont été sous les projecteurs des médias depuis l’annonce récente de leur projet de mariage ; or, El Habib Choubani avait déjà une femme. Il était alors accusé de montrer le mauvais exemple.
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