Diplomatie
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La grogne continue à Bujumbura, la capitale burundaise. Hier, deux manifestants ont été tués par des tirs de la police au sud de la capitale. La contestation est générale et désormais c'est la Belgique qui hausse le ton. Le pays menace de suspendre son aide directe au cas où Nkurunziza briguerait un 3e mandat.
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Nkurunziza davantage isolé?
Le putsch manqué n'a fait que réconforter le président Pierre Nkrunziza, dans sa course vers un troisième mandat à la tête du pays. Rien ne semble le perturber. Ni les contestations de la population ni les appels de la communauté internationale ne semblent avoir d'effet sur la volonté du premier Burundais.
D'ailleurs, il a estimé que 99,9% du territoire est calme et que les manifestations ne sont concentrées qu'à la capitale.
Hier, deux autres manifestants ont été tués par la police au moment où, l'Assemblée nationale s'est réuni en session extraordinaire pour la prestation de serment des trois nouveaux ministres.
L'occasion a été également saisie par la Belgique qui, par la voix de son ministre des Affaires étrangères a menacé d'arrêter son aide directe, si Pierre Nkrunziza venait à concrétiser sa volonté tant contestée.
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