Société
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Quatre –cent soixante-treize (473) officiers et soldats de l'armée nigériane vont être jugé par la dite armée pour indiscipline et ceci quelques mois après la condamnation de 66 militaires à la peine capitale pour mutinerie au cours de procès similaires.
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Pour le moment, le porte-parole de l'armée, Sani Usman, n'a pas donné les charges exactes retenues contre ce groupe qui comparaît en ce moment en cour martiale.
Souvent, les soldats nigérians postés dans le nord-est du pays ont refusé de combattre contre le groupe islamiste BokoHaram par le passé, mettant en avant leur manque d'équipement.
"L'essence de tous ces procès est de mettre l'accent sur la discipline et le professionnalisme", a déclaré M. Usman, sans donner plus de détails. Selon Me Falana, qui a défendu 54 soldats condamnés à mort en décembre dernier et qui a suivi de près cette nouvelle affaire, les militaires actuellement jugés font face à des charges diverses selon les cas: lâcheté, mutinerie et désobéissance.
Douze autres soldats avaient été condamnés à mort en septembre dernier pour mutinerie après qu'un commandant ait été visé par des tirs. Selon l'armée et des sources indépendantes, la condition des soldats s'est améliorée dans le nord-est ces derniers mois, grâce notamment à un nouvel approvisionnement en armes pour lutter contre BokoHaram.
Aussi, une opération militaire régionale, initiée en février et à laquelle prennent part le Tchad, le Cameroun et le Niger voisins, a contribué à enregistrer nombre de victoires face au groupe islamiste dans cette région.
Malgré ces améliorations, des soldats ont continué à se plaindre notamment de ne pas être payés correctement et de manquer d'équipement.
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