Société
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Les autorités indonésiennes en dépit de la pression internationale, ont exécuté ce mercredi 29 avril, huit condamnés à mort pour trafic de drogue parmi lesquels quatre africains, trois Nigérians et un Ghanéen.
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Les demandes de grâce présidentielle des huit condamnés à mort, les pressions diplomatiques, les appels à la clémence, rien n’y fit. Les autorités indonésiennes sont restées intransigeantes quant à la condamnation à mort des trafiquants de drogue.
Ils sont au total huit à avoir été exécutés ce mercredi. Parmi eux, trois Nigérians, un Ghanéen, 2 Australiens, un Brésilien et un Indonésien.
Quatre africains font partie des personnes qui ont été fusillées. Il s’agissait de Sylvester Obiekwe Nwolise, originaire du Nigeria et âgé de 49 ans, arrêté en 2002 à l'aéroport de Djakarta avec 1,2 kg d'héroïne et Okwudili Oyatanze, 45 ans, appréhendé à l'aéroport de Djakarta et condamné pour trafic d'héroïne. Le troisième Nigérian, Raheem Agbaje Salami, 42 ans, avait lui été arrêté avec 5 kilogrammes d'héroïne dans une valise à l'aéroport de Surabaya, en 1998. L'autre Africain Martin Anderson, 50 ans, avait été condamné en 2003 pour trafic de drogue. Selon l'Indonésie, il a la nationalité nigériane, alors que le Nigeria affirme pour sa part qu'il est Ghanéen.
Un français Serges Atlaoui a échappé de peu à cette exécution. Il a été retiré à la dernière minute de la liste des exécutions. Mais le parquet indonésien indique que si sa procédure est rejetée, son exécution serait rapide.
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