Faits divers
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En finira-t-on un jour avec la criminalité de la part de nos jeunes sœurs ? Si ce n’est pas l’avortement, c’est le bébé qui sera abandonné par sa mère pour des raisons propres à elle. Même si l’acte est resté impuni par les autorités du pays, le sang du pauvre enfant criera toujours justice. C’est le cas d’Aïssatou B., la trentaine. Elle a étranglé le bébé qu’elle venait de mettre au monde.
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Domiciliée dans une chambre au camp Yabassi, elle a mis au monde un enfant dans la nuit du 17 au 18 avril dernière. Elle aurait tout fait la même nuit pour étrangler le petit enfant et l’a jeté dans le drain du côté de Kassalafam. Le corps sans vie du pauvre enfant sera découvert le samedi par les riverains. Aussitôt alertée, la Police Judiciaire a ouvert une enquête qui aboutira le lundi à l’arrestation de la mère de l’enfant, notamment dame Aïssatou et gardée à vue ; et le nouveau-né quant à lui a été inhumé au cimetière de New Bell par le chef de quartier.
Dans un premier temps, cette dernière a nié les faits à elle reprochés. Elle est donc conduite à l’hôpital de la police au camp Bertaud où les examens révèlent qu’elle a récemment donné naissance à un bébé. Etant finalement confondue par ces preuves, Aïssatou reconnaitra les faits et a tenté de justifier cet acte.
Elle souligne avoir déjà été "mère de deux enfants de pères différents, élevés par sa mère" et qu’elle "ne voulait pas lui ajouter un troisième fardeau". De plus, elle disait ne pas reconnaitre l’auteur du pauvre enfant. Et ne sachant quoi faire devant une telle situation, elle a préféré tuer l’enfant pour s’en débarrasser.
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