Politique
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Les Togolais ont battu campagne chacun pour son candidat durant ces deux dernières semaines. Cinq candidats sont en course pour le fauteuil présidentiel à savoir le président sortant Faure Gnassingbé qui brigue un troisième mandat. Il sera face à quatre autres candidats de l'opposition dont Jean-Pierre Fabre, le chef de file de l'opposition.
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L'un vise les agriculteurs, l'autre les étudiants
Le face-à-face se jouera principalement entre le président sortant Faure Gnassingbé représentant du parti Union pour la République (UNIR) et le président de l'Alliance nationale pour le changement (ANC) en la personne de Jean-Pierre Fabre mandaté par une coalition de cinq partis regroupés au sein du Combat pour l'alternance politique en 2015 (CAP 2015).
M. Gnassingbé mise sur les agriculteurs à qui il promet une amélioration des conditions et une meilleure valorisation des terres agricoles s'il est réélu. En effet, Faure Gnassingbé a indiqué qu'il s'engagera à révolutionner le monde agricole si les agriculteurs lui accordent leurs voix.
De l'autre côté, Jean-Pierre Fabre qui espère pour cette fois-ci mettre fin à 48 ans de règne sans partage de la famille Gnassingbé, courtise les étudiants, dans un pays à population majoritairement jeune. Pour le chef de file de l'opposition togolaise, les étudiants verront leurs conditions d'études revalorisées, notamment via l'augmentation de leurs allocations.
Sur la liste des candidats, les Togolais pourraient également accorder leur confiance à Tchabouré Gogué de l'Alliance des démocrates pour le développement intégral (ADDI), à Jerry Komandega Taama du Nouvel engagement togolais (NET) ou à Mouhamed Trassona-Traoré du Mouvement citoyen pour la démocratie et le développement (MCD).
Tout se joue donc demain samedi 25 avril 2015, sur toute l'étendue du territoire togolais. Il faut indiqué par ailleurs que les forces armées togolaises ont eu à accomplir leur devoir civique mercredi 22 avril conformément aux dispositions législatives.
Mise en garde de la CEDEAO
La campagne qui s'est achevée hier sans incident majeur traduit la maturité du peuple togolais et sa volonté de voter dans la paix; une paix prônée par tous les candidats engagés dans la course pour la magistrature suprême.
En outre, le président de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et chef de l’État ghanéen, John Dramani Mahama n'a de cesse de rappeler aux candidats d'accepter les futurs résultats qui sortiront des urnes au soir du 25 avril.
Il a rencontré les candidats ainsi que les membres de la Commission électorale indépendante (CENI). Le président du Ghana a été prévoyant et a indiqué aux candidats que "toutes les réclamations et les éventuelles contestations des résultats ne peuvent se faire que par voie légale".
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