Politique
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Ils sont désormais cinq Kenyans et un Tanzanien soupçonnés d'avoir participé ou soutenu le commando islamiste qui a massacré les étudiants sur le campus de Garissa le jeudi 2 avril. L'enquête se poursuit et leur garde à vue a été prolongée de 30 jours.
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En liaison constante avec les assaillants
Une autre personne soupçonnée d'avoir aidé les islamistes auteurs du massacre de Garissa a été arrêtée mardi par la police kényane. Cette arrestation porte à six, le nombre des personnes suspectées d'avoir apporté leur aide aux shebab islamistes qui ont attaqué le campus de Garissa jeudi dernier. Une attaque qui a fait au total 148 morts, dont 142 étudiants, 3 militaires et 3 policiers.
En ce qui concerne les personnes arrêtées, "des examens de police scientifique sont en cours, notamment l'analyse des données de leurs téléphones qui ont révélé qu'ils étaient en communication constante avec les assaillants durant l'attaque", a indiqué l'avocat de l’État.
La police ayant "besoin de plus de temps pour conclure les investigations et déterminer les chefs exacts d'inculpation", selon l'avocat, la durée de la garde à vue des suspects a été prolongée de 30 jours. Cette décision a été prise par un tribunal de Nairobi.
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