Humanitaire
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Au lendemain de la mort d’un de ses employés maliens, dans une attaque jihadiste, le CICR a annoncé mardi la suspension de ses déplacements dans le nord du Mali. Dans cette vaste région instable, les humanitaires assistent des milliers de personnes.
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Une attaque a visée le lundi matin un camion d’aide humanitaire du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) qui avait quitté Gao, la plus grande ville du nord du Mali, pour Niamey, au Niger voisin, d’où il devait rapporter du matériel médical.
Le chauffeur du camion a été tué, un employé de la Croix-Rouge malienne qui l’accompagnait a été blessé "mais ses jours ne sont pas en danger", selon le CICR, qui a appelé dans un communiqué lundi "tous les belligérants à respecter et protéger les travailleurs humanitaires" au Mali.
"Nous avons décidé de suspendre momentanément nos mouvements dans l’ensemble du nord du Mali en attendant de voir plus clair dans toute cette histoire.(...) Tous les déplacements et activités impliquant des déplacements hors des centres urbains sont suspendus", a déclaré Valery Mbaoh Nana, porte-parole du CICR à Bamako.
Des militaires maliens sont arrivés mardi matin sur les lieux de l’attaque, qui s’est déroulée "dans le secteur de Haoussa Foulane" à quelques dizaines de km au sud de Gao, y découvrant le camion "en partie saccagé" et des douilles de balles, selon une source militaire à Gao.
Une source militaire au sein de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) a estimé que l’assaut avait été "bien préparé" et "mené par aux moins six" personnes.
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