Humanitaire
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102 ressortissants nigériens de Skikda à Sétif ont été transférés mardi par le Croissant-rouge algérien (CRA) vers leur pays d’origine. Ces familles qui étaient éparpillées dans plusieurs localités de la wilaya de Skikda, ont été regroupées au siège du CRA puis installées dans l’un des centres d’accueil prévu pour cette opération de rapatriement.
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Trois autocars et une escorte sécuritaire ont été mobilisés pour le transport de ces déplacés vers la ville de Sétif. Depuis décembre 2014, plus de 2 536 ressortissants nigériens ont été acheminés vers les centres d’accueil de Tamanrasset avant d’être rapatriés. Quelque 3 000 Nigériens ayant trouvé refuge en Algérie en raison de la situation dans leur pays seront rapatriés, a fait savoir la Ligue nigérienne des droits de l’homme qui participe au programme de rapatriement initié à la demande de Niamey.
Le programme de rapatriement touchera quelque 3 000 citoyens qui ont traversé la frontière pour s’installer dans des conditions déplorables en Algérie.
L’association a précisé que les trois-quarts de ces ressortissants sont des enfants et des femmes. Elle a toutefois relevé que des candidats au rapatriement ont fui les centres d’accueil pour ne pas rentrer chez eux, tandis que d’autres sont entrés dans la clandestinité. Un certain nombre de « refugiés » qui devaient être transférés ont nié être des Nigériens. Sans papiers, les autorités algériennes doivent compter sur le Niger pour identifier les concernés.
Le Premier ministre du Niger, Brigi Rafini, a affirmé devant le Parlement que la majorité de ces déplacés vivaient de la mendicité en Algérie. En juin dernier, Amadou Marou, ministre de la Justice et porte-parole du gouvernement, voit dans la présence de ces migrants un « déshonneur » pour son pays. Les Nigériens installés en Algérie se sont éparpillés dans plusieurs villes, notamment la capitale, ce qui a rendu difficile leur recensement.
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