Politique
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Favorables à un dialogue politique, ils le sont désormais malgré qu’ils soient divisés sur le principe d’un changement de la Constitution. Eux, ce sont les acteurs de la classe politique d'opposition congolaise et ceux de la société civile du pays de Denis Sassou N’Guesso.
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Premier parti de l’opposition de ce grand pays de l’Afrique centrale, l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), est bien d’accord avec l’idée mais a des conditions à poser. ‘‘Nous n’irons qu’à condition que, un, ça soit le président de la République qui convoque ; deux, que l’ordre du jour soit connu d’avance et que nous n’allions pas le découvrir dans la salle, enfin, que la communauté internationale soit présente pour garantir l’application des résultats qui sortiront de ce dialogue. Dans le décret, il faut que le président dise, je convoque le dialogue pour telle date pour débattre de la gouvernance électorale. Pas de la Constitution, surtout pas’’, ce sont là quelques unes des conditions évoqués par son premier secrétaire, Pascal Tsaty Mabiala.
Aussi bien que le parti de l’ancien président Pascal Lissouba est contre toute idée de changement de constitution, il n’est pas pour une entrée dans un gouvernement de transition ou d’union nationale avant la présidentielle qui devrait se tenir en 2016. De l’avis de Pascal Tsaty Mabiala, ‘‘ce n’est pas opportun. Nous n’avons pas besoin d’aller au gouvernement. Qu’est-ce que nous allons faire au gouvernement ? Au contraire, il faut laisser le président Sassou assumer son bilan, jusqu’à la fin’’.
Si le parti est bien en ordre de bataille pour ce scrutin, son état-major est d’avis qu’il n’y aura pas un seul candidat pour l’opposition politique qui malgré tout a montré son goût très prononcé pour une alternance à la tête du pays.
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