Société
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photo Radio Okapi
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Attention aux hommes qui se plaisent à porter la main sur leur compagne. Vous risquez de vous retrouver devant les tribunaux. C’est ce qu’a appris à ses dépens le sieur Musiangu Mbemba. Il a été simplement traduit devant le Tribunal de Paix " Tri-paix " de N'djili par son ex-compagne, Kasiala Mafuta. Et le motif de la plainte, coups et blessures volontaires.
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Le dernier de ces actes a eu lieu, selon l’exposé des faits en décembre 2014 quand, dame Kasiala a réclamé à son ex-mari les frais scolaires des trois enfants qu’ils avaient eu ensemble. En réponse à sa réclamation, elle ne se contentera que des coups. Le dossier a été en tout cas enrôlé lundi dernier même si devant les juges les faits ont été niés par le monsieur.
Il ressort des faits, relaté par l’avocat de la victime, Me Niamba, que sa cliente et le quadragénaire Musiangu Mbemba, actuellement en séparation de corps ont eu trois enfants. Et que le prévenu, depuis cette nouvelle donne n’assurait plus la scolarisation des enfants. Et que c’est pour réclamer une nouvelle fois auprès du papa, l’écolage pour les enfants qui avaient été renvoyés de l’école pour frais scolaires, qu’elle se verra rouer de coups.
Pourtant, devant la police de la localité, l’ex-mari avait signé un engagement de prendre en charge les frais occasionnés par les blessures liées à son éconduite vis-à-vis de son ex-femme, M. Mbemba sans jamais le faire. Des faits balayés du revers de la main par le prévenu ainsi que son conseil qui a indiqué que leur client s’est toujours bien occupé de ses enfants.
Ce conseil a aussi relevé des contradictions dans les versions de la femme devant la police et devant la justice, indiquant que tantôt elle dit avoir reçu des gifles tantôt avoir été frappée à l’aide de bâton. Aussi, indique-t-on que le prévenu n’a signé cet engagement en question que sous l’effet de contrainte et qu’il l’avait récusé aussitôt après avoir recouvré la liberté.
Face à ces positions antagonistes, à la justice de trancher.
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