Société
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Au-delà des deux-tiers des dossiers qui ont connu satisfaction en 2014, c’est plutôt une pleine et entière régularisation que demandent cette fois-ci les organisations non gouvernementales en faveur des demandeurs. Ainsi, selon l’une de ces ONG, la FIDH (Fédération internationale des droits de l’homme), le gouvernement marocain pourrait ‘‘mieux faire’’ que ces deux-tiers de régularisation concédés. Si ces deux-tiers correspondent à 18.000 migrants, il en reste actuellement 9000 migrants dont les dossiers sont en instance.
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A la faveur de cette nouvelle sortie, Amina Bouayach, secrétaire générale de la FIDH demande au gouvernement, par le biais de la Commission marocaine de recours à passer à un traitement rapide des dossiers refusés. Ceci dans la droite ligne du recours administratif qui autorise à se plancher une seconde fois sur des dossiers ayant subi un premier rejet de demande de régularisation. Aussi, cette responsable de la FIDH dénonce des ‘‘opérations massives d’arrestations’’, il y a de cela deux mois. Des arrestations justifiées à l’époque par une volonté du gouvernement de ‘‘soustraire les migrants qui vivaient dans des conditions inhumaines des mains des réseaux mafieux’’.
Parallèlement à la FIDH, le Groupe antiraciste d’accompagnement et de défense des étrangers et migrants, semble ne pas apprécier le fait que la régularisation soit refusée à ces neuf mille personnes, alors même que le chiffre de 27.000 migrants soit bien loin des estimations autrefois faites.
En tout cas, en réponse à ces incessantes réclamations, le gouvernement marocain n’a qu’un seul mot : la patience car d’après lui, ‘‘ces dossiers sont en cours d’examen et de finalisation’’.
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