Société
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Sur cinquante-six prisonniers que comptait la prison centrale de Walikale, il ne reste plus qu’un et un seul prisonnier ; les cinquante-cinq (55) autres se sont évadés et selon la société civile de la localité, ces détenus n’ont aucune peine à s’évader de la maison de détention. Ils ont été aidés par les conditions dans lesquelles se trouve même cette prison.
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Il y a de cela un mois, 56 prisonniers ont fui de cette prison, mais sept en ont été rattrapés par les forces de sécurité. Mais ce sera une peine perdue ; car le lundi 30 mars dernier, sur les sept rapatriés, six ont réussi en s’enfuir laissant donc un seul en détention.
Selon des sources de la société civile locale, ces prisonniers seraient sortis tranquillement de la prison avant de s’enfuir. Car, renchérissent des sources administratives issues de cette localité, "depuis une dizaine d’années, cet établissement pénitentiaire est tombé en ruine. Il ne dispose pas de clôture. Les murs qui séparaient les pavillons de détenus se sont écroulés, permettant aux détenus militaires et civils de se côtoyer et d’organiser des évasions". souligne-t-on. Les conditions sont si déplorables et favorables par contre aux prisonniers que, "les détenus n’y restent que s’ils le veulent", a souligné un des gardiens de cette prison.
Même les responsables de cette prison sont conscients de la situation et ils ont même fait cas en décembre 2014 dernier. Pour Joseph Burongo Chasinge, directeur de cette maison de détention, "nous enregistrons chaque semaine des évasions à cause des souffrances que ces derniers subissent en prison".
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