Société
|
|
Le plus souvent, les malfaiteurs poignardent quand ils s’aperçoivent que leurs victimes constituent un obstacle ou opposent une résistance. Mais, poignarder un nourrisson, l’on se demanderait comment l’enfant a-t-il pu constituer un obstacle pour que son bourreau en arrive là. Difficile de le savoir. Tout compte fait, les populations de Bahouan ont été devant le fait accompli vendredi dernier.
|
Les parents de la petite fille sont venus retrouver leur enfant, non vivant comme ils l’avaient laissé sous l’arbre pour aller sarcler ; mais, ils l’ont vu poignardé, pleurant, tordant de douleur avec les intestins qui sortent au fur et à mesure qu’il crie. "Mon mari et moi sarclions notre champ juste derrière la maison. Ma fille ainée Neko Magaptche Gaëlle de 10 ans, ahanant, est venue nous dire qu’on a poignardé ma nouvelle née", a raconté Mme Néko, mère de l’enfant, enseignante de son état au Conseil des Eglises Protestantes du Cameroun (CEPCA) de Bahouan.
Rêve ou réalité ? Quand ils sont arrivés sur les lieux, ils ont découvert que c’était une triste réalité. "Nous avons trouvé l’enfant avec le ventre ouvert et les intestins sortant au fur et à mesure qu’elle criait", a-t-elle poursuivi. Comment cela a-t-il pu arriver ? Selon ce qu’a raconté la sœur du nourrisson à ses parents, elle ne peut pas décrire le malfaiteur mais, au moins elle a vu que le bourreau a fermé la bouche au petit enfant avec un chiffon, avant de commettre son crime et après il a pris la clé des champs. Aussitôt, l’enfant a été évacué à ‘‘l’hôpital avec tous les espoirs perdus’’, a confié tout en pleurs la maman. Le médecin a souligné que le traitement doit être fait tout en laissant ouverte la blessure au risque de provoquer une éventuelle contamination ou une blessure au niveau des intestins. Malheureusement, à l’heure actuelle, le traitement a été suspendu alors que l’enfant est toujours entre la vie et la mort. En effet, selon la mère de l’enfant, "après 2 jours, nous sommes à plus de 200 000 francs de dépenses. Le traitement est suspendu pour l’instant par manque d’argent".
|
|