Femme et santé
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De sources officielles, cinq femmes meurent chaque semaine au Gabon des suites des complications liées à la grossesse et à l’accouchement.
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La santé maternelle reste un problème crucial dans les pays africains. Plusieurs femmes continuent se perdre leurs vies en donnant la vie. Chaque semaine, cinq femmes meurent des suites de complications liées à la grossesse et à l’accouchement. C’est à l’occasion d’un atelier des prestataires du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL), que le directeur national de la santé maternelle et infantile, Dr Jonas Solange Ndembi Antimi, a rendu officiel cet alarmant chiffre.
Les maux comme l'hypertension artérielle, l'hémorragie et l'avortement sont les principales causes des décès, a précisé Mme Ndembi Antimi.
Selon le directeur général adjoint du CHUL, Dr Augustine Mackaya, ces décès sont liés aux mauvaises performances telles, l'insuffisance des personnels qualifiés et des plateaux techniques, le manque de suivi en aval des grossesses, notamment au niveau des structures médicales infantiles. Autant d'étapes souvent négligées par certaines femmes, indique t-elle.
Les résultats d'une enquête démographique et de santé réalisée en 2014, dans le pays à enregistré 316 décès pour 100 000 naissances vivantes.
Pourtant, l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement (OMD), s’estime à 65 décès pour 100 000naissances vivantes.
Le Gabon est un pays à faible démographie avec une population estimée à 1 500 000 habitants.
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