Politique
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Lors d'une sortie médiatique, le principal parti de l'opposition politique sierra léonaise a une fois encore manifesté son désaccord vis-à-vis du limogeage du vice-président de la République. L'opposition donne 7 jours au gouvernement pour revenir sur sa décision et appelle les siens à la désobéissance civile.
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Violation de la constitution
Pour rappel, le chef de l’État de la Sierra-Leone s'est débarrassé de son vice-président la semaine dernière. Celui-ci était accusé d'avoir incité à la violence et chercherait à former un nouveau parti. En plus d'être limogé de la vice-présidence, Samuel Sam-Samana a été expulsé du parti au pouvoir.
Pour l'opposition, il s'agit bien là d'une "violation fondamentale" de la Constitution du pays. Ainsi, Sulaiman Banja Tejan-Sie, secrétaire général nation du SLPP, le principal parti de l'opposition politique, a déclaré avoir saisi la Cour suprême de la Sierra Leone sur le sujet.
Appel à la désobéissance
Le Sierra Leon Peoples's Party (Parti populaire de Sierra Leone), ne veut pas s'arrêter à cette action devant la Cour suprême du pays. Il appelle également les parlementaires à la désobéissance civile, partout où ils rencontreront le président Koroma et son nouveau vice-président.
Par ailleurs le SLPP accorde un ultimatum de 7 jours aux autorités sierra léonaises pour revenir sur la décision du limogeage de Sam-Sumana.
Du côté du gouvernement, l'inquiétude n'est pas à l'ordre du jour. En réponse à l'opposition, le porte-parole du gouvernement Abdulai Bayraytay a déclaré que le chef de l’État accorde à tous et à chacun de s'exprimer et d'exposer son point de vue, du moment où ce droit s'exerce dans la légalité. Il faut donc croire que le président Koroma arrivé au pouvoir en 2007 et réélu en 2012, ne changera d'avis de sitôt.
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