Société
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Après être passé par tous les moyens pour limiter le nombre de naissances, l’État iranien veut désormais encourager la natalité à cause d'une population vieillissante. Amnesty International y voit une ingérence dans la vie privée des Iraniens.
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L’État fait volte-face
Les autorités iraniennes entendent mettre en place une série de lois pour stimuler le taux de fécondité. Cependant, il faut remarquer que ces mêmes autorités tentaient par tous les moyens de limiter les naissances en subventionnant la vente des préservatifs. L’État avait également donné son aval sur différentes méthodes de stérilisation, notamment les vasectomies.
Aujourd'hui les autorités iraniennes font volte-face et s'apprêtent à promouvoir de nouveau la natalité afin de repeupler le pays. Face au vieillissement notable de la population, l'Iran souhaite aujourd'hui un nouveau "baby-boom".
Pas d'enfant, pas de travail!
Le tout premier projet de loi interdit la diffusion de tout spot publicitaire ventant les mérites d'une quelconque méthode contraceptive. L’État prévoit en outre de compliquer l'accès au monde de l'emploi aux femmes sans enfants. La maternité serait alors un atout pour trouver du travail.
De plus, le divorce sera désormais difficile à obtenir, dans le but de préserver l'union du couple et peut-être espérer une nouvelle naissance.
L'ONG Amnesty International critique déjà cette série de mesures qu'elle juge rétrograde. L'ONG estime également que certaines de ces lois risquent d'obliger les Iraniens à demeurer dans des relations difficiles, voire nuisibles; ce qui pour elle est une violation de la vie privée de la population.
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