Société
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Un policier en service au commissariat central de Franceville est accusé d’abus sexuel par une étudiante en 5è année de l’Institut Nationale Supérieure d’Agronomie et de Biotechnologies (INSAB) de l’Université des Sciences et Techniques de Masuku (USTM). Conséquence, le policier présumé coupable qui, selon les informations n’est pas à son premier acte sur les jeunes filles, est en garde à vue préventive à la prison centrale de Franceville.
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Les faits remontent au 22 décembre 2014, quand la jeune étudiante était partie audit commissariat pour le retrait de la Carte d’Identité Nationale de son petit ami. Mais au finish, elle se serait ressortie après une bonne fellation faite au policier en question dans son bureau contre son gré. En effet, selon les explications de la victime, une fois qu’elle avait fait son entrée au commissariat le jour-là, son accoutrement lui avait été reproché, si bien que le policier en question lui avait demandé de le suivre à son bureau pour certaines remontrances. Malheureusement, en lieu et place desdites remontrances, c’est aux menaces et avances sexuelles qu’elle fera face dans le bureau que le policier a pris soin de fermer aussitôt qu’ils sont rentrés.
Dans un premier temps, « quand nous sommes entrés dans le bureau, il a verrouillé la porte et m’a demandé si on m’avait déjà coupé les cheveux ou menottée. J’ai dit non. Il a pris une paire de ciseaux et me l’a donnée en me disant : « Coupe-toi les cheveux ». Je lui ai demandé pourquoi, il m’a répondu que c’était à cause de ma tenue et de mes sandales », raconte la victime.
Mais, au bout d’un moment, a-t-elle poursuivi, « il me dit que j’ai réveillé son petit frère et qu’il fallait que je le rendorme » ; et le « petit frère » n’est autre chose que son pénis dont il dit être excité par l’habillement de la jeune étudiante. Après quoi, « il est venu se mettre debout devant moi et m’a dit de me lever (…), il a enlevé ma culotte. Il a voulu me pénétrer mais je lui ai demandé s’il avait un préservatif. Il m’a répondu ’’non, mais rassures-toi, je ne vais pas te faire fort, je veux juste ressentir ton liquide sur moi pour me faire jouir », relate la jeune étudiante.
Devant le refus de cette dernière, le policier aurait opté pour une autre stratégie. « Comme j’avais du mal à me tenir debout, il m’a dit de m’asseoir. Il m’a tenu par la nuque et a mis son pénis dans ma bouche. Au bout de 5 minutes, il a éjaculé. Il est sorti et a refermé la porte derrière lui », raconte-t-elle.
Après donc les faits, elle dit avoir été tenté en vain d’être corrompue par la somme de 50 000 francs afin de taire l’affaire. Ce qui fait que, devant les autorités dudit commissariat, la version du policier en question ainsi que celle de ses collègues divergent de celle de la victime. Selon la jeune étudiante, « le policier qui m’avait agressée sexuellement a raconté que j’étais sortie avec lui, et que je me trouvais au commissariat pour récupérer une somme de 50 000 francs qu’il devait me donner ».
Toutefois, l’intervention du père de la jeune étudiante risque de compliquer la situation pour le policier. Journaliste et responsable d’une agence de conseil en communication à Libreville, le père de la victime fait un rétrospectif sombre de la vie de ce policier. Selon lui, il ressort d’une enquête qu’il a faite qu’il « semblerait que ce policier ne soit pas à son premier acte du genre. Son affectation sur Franceville serait consécutive à des faits similaires, commis à Libreville ». par ailleurs, il ajoute que depuis que le policier, « se trouve à Franceville, il aurait abusé sexuellement d’une fille gardée à vue dans le même commissariat. Là encore, l’affaire aurait été étouffée ».
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