Politique
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La médiation d’Alger a mis sur la table un nouveau projet d’accord de paix pour le Nord-Mali, un nouveau et ultime texte selon Alger.
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Alger se donne trois jours pour convaincre l’ensemble des parties de parapher le dernier texte d’accord de paix et de réconciliation pour le Mali.
La médiation voudrait boucler ces Pourparlers dès ce week-end mais les
deux parties, groupes armées du nord et autorités de Bamako, doivent
remettre leurs observations sur ce projet d’accord ce vendredi.
Pour certains observateurs et participants les avancées sont insuffisantes tandis que pour d’autres elles sont excessives.
Un exemple, pour une fois le texte prenait l’appellation AZAWAD, qualifié de réalité humaine, socioculturelle, mémorielle et symbolique.
Si les groupes armées autonomistes de la coordination des mouvements
armés de l’AZAWAD s’en réjouissent, la délégation de BAMAKO et la plateforme des mouvements s’en réjouissent beaucoup moins.
Peut-on alors parler d’avancée dans ces négociations d’Alger ? Mais dans l’ensemble, le Mali reste un et indivisible et les textes prévoient que l’armée soit redéployée sur tout le territoire dans le plus bref délai.
A Bamako, certains souhaitent revoir le projet d’accord validé par référendum avant d’être signé par les belligérants. Mais à Kidal on n’imagine guère la paix sans reconnaissance de l’autonomie de l’Azawad. A Gao, en revanche on estime que l’autorité territoriale n’est pas négociable.
Abdou Zaïdi Ousmane Maïga, président de l’association des chefs traditionnelles du cercle de Gao, plaide lui pour un accord de paix rapide pouvant permettre un retour au calme.
‘’Aucune forme d’autonomie ne peut être envisagée au Nord, aucune forme de fédéralisme ne peut également être envisagée au Nord, parce qu’on se connait, on est sur ce territoire depuis des siècles et des siècles. Nos parents ont vécus ensemble ici. Certes il y a beaucoup de points sur lesquels ils ont eu satisfaction et nous pensons que ces points c’est important. S’il y a encore d’autres points sur lesquels ils veulent encore pousser, ils doivent mettre l’idée de fédéralisme de côté. ‘’, a déclaré d’Abdou Zaïdi Ousmane Maïga.
Finalement des points de divergences demeurent entre les deux camps
qui ont également des comptes à rendre à leurs opinions publiques.
Après sept mois de dures tractations dans ces Pourparlers d’Alger, la médiation veut boucler une fois pour toute, le round V des négociations d’Alger ce week-end.
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